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Karine SICARD-BOUVATIER

P H O T O G R A P H Y

Exposition "Déporté, j'avais ton âge, une histoire européenne" à l'Assemblée nationale du 28 au 31 janvier 2025

 

DEPORTE, J'AVAIS TON AGE UNE HISTOIRE EUROPEENNE

2025 commémorera les 80 ans de la libération des camps.

Ce projet photographique européen sera présenté à l’Assemblée nationale inauguré par sa Présidente, Mme Yaël Braun-Pivet le 27 janvier.

15, 16 ou 17 ans, 18 ­­­quelque fois 19 ans…  Un âge que l’on n’oublie jamais lorsque l’on revient des camps de la mort. Trois ans après mon premier projet "Déportés, leur ultime transmission", j'ai ressenti un sentiment d'inachevé et une nécessité de prolonger mon travail en Europe. ​ Les rescapés ont en commun la souffrance de la déportation, la douleur de la mort d'un frère ou d'une soeur, d'un parent. Ils se sont croisés dans les mêmes camps, ont parcouru des kilomètres ensemble, ont subi le même silence et la même absence d'écoute à leur retour. Ils gardent aujourd'hui l'âge de leur traumatisme, saisis au coeur de leur jeunesse, la déportation est une histoire européenne.

Intergénérationnelle, interculturelle, c'était pour moi une façon de symboliser et de fixer en quelque sorte la transmission, de témoigner du passage du relais auprès de jeunes européens mais aussi de rendre compte lorsqu'on est enfant ou adolescent, de ce que cela signifie d'être déporté dans ces lieux de terreur.

Cette exposition sous le signe de l’espérance. Au-delà de la transmission de la mémoire, il s'agit aussi d'incarner, dans cette souffrance partagée, notre Europe, de faire corps avec nos différences, qui constituent notre plus grande richesse. Les témoins continuent de transmettre alors que notre présent nous interroge. Ils sont nombreux à avoir partagé un message d’espoir et de paix. Éduquer, continuer d’éduquer dans le respect de l’autre, quel qu’il soit. Cette traversée prend encore plus de sens à l'heure où les extrémismes, que l'on croyait disparus, se font plus présents. Continuons de faire vivre ceux qui ne sont pas revenus, transmettons la parole des derniers témoins aux jeunes, allons vers l’autre et mettons-nous à sa place, ne serait-ce qu’un seul instant.

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